« Croire tout découvert est une erreur profonde,

«　Croire tout découvert est une erreur profonde,

C’est prendre l’horizon pour les bornes du monde　»

écrivait Camille Flammarion…

    Lorsqu’il m’arrive de compulser mes archives, je tombe souvent sur les mêmes questions posées dans des articles de toutes les époques : sommes-nous seuls dans l’univers ? Les Paris-Match de l’époque, et les Sciences et Vie, n’y ont pas failli. Les mêmes questions, toujours, sans réponse évidemment !

    Avant d’aller voir ailleurs si la vie a pu se développer, certains se demandent si d’autres formes de vie ne pourraient pas exister chez nous. Depuis des années, des découvertes ont contribué à remettre en question nos connaissances du moment. Une fois, ce sont de sales petites bêtes qui pourraient survivre au fond de nos volcans; d’autres fois, sous la glace; d’autres fois encore, dans des acides où on n’y aventurerait pas un petit doigt… Début 2013, on apprend qu’entre 800 et 4000 mètres de profondeur, sous la glace de l’Antarctique, sont tapis 140 lacs d’eau douce. L’eau de ces lacs n’a jamais été en contact direct avec l’atmosphère terrestre, ou tout au moins… de 5 à 25 millions d’années.

Les Américains, qui ont effectué des prélèvements dans le lac Whillans, auraient découvert des bactéries dans des échantillons. Où l’on relance la question: existe-t-il d’autres formes de vie　?

A chaque fois, je me remémore ce dessin humoristique paru à la fin des années 70 dans la revue VERONICA, qui montrait des ufologues en train de chercher des extraterrestres l’œil vissé à un télescope, pendant que des petits hommes verts leur tapaient sur l’épaule. Sans se retourner, les ufologues, agacés, répondaient: «　Chut ! Sales gosses ! Vous voyez pas que j’observe, non ?!　»