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OVNI-Languedoc
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  • Le blog d'une association ufologique basée sur l'agglomération de Montpellier. Nous recueillons les témoignages et travaillons avec tous ceux qui peuvent aider à mieux cerner la nature des phénomènes aérospatiaux à travers tout le Languedoc-Roussillon.
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28 janvier 2011

Décembre 1973, l'O.V.N.I. de Fabrègues

 4 Décembre 1973, nuit, Pérols. Mystères dans la nuit…

Les années 73-74 connurent une vague de phénomènes aériens, et c’est à la fin de l’année que notre région va revenir sur le devant de la scène ufologique avec quelques cas intéressants. Le 4 décembre 1973, c’est toute la région de Lunel qui subit une coupure inexpliquée et importante de courant électrique, approximativement vers 23 heures. A Pérols, peu de renseignements sur le phénomène observé, si ce n’est qu’on a vu « une drôle de roue lumineuse ». Dans le département voisin, celui du Gard, en revanche, il s’est passé bien des choses étranges : c’est la fameuse noyade des soixante cinq taureaux de la manade Aubanel de Baroncelli, qui fit couler beaucoup d’encre, affaire sur laquelle il y eut de nombreuses tentatives d’explications. Notons tout de même qu’une piscine a été arrachée (il est vrai que le vent soufflait très fort), qu’un poteau téléphonique fut vrillé, qu’il y eut des coupures de courant, et puis cette noyade mystérieuse des taureaux. Ajoutons à cela l’observation d’O.V.N.I. sur la région. Et deux jours plus tard, « la grosse affaire », avec l’atterrissage supposé d’une soucoupe à la chapelle Saint-Baudile à Fabrègues...

6 Décembre 1973, 18 h 45, Fabrègues. Vite, fichez le camp !

Voici donc un cas très difficile à condenser, en raison de l’abondance des sources, de sa complexité, et de l’étrangeté des faits. J’en ferai la relation le plus rapidement possible tout en essayant d’être concis, en tentant aussi de ne rien oublier des renseignements importants…

Ce soir-là, vers 18 heures 45, il fait déjà nuit et froid, mais Fernand Pérez, 14 ans, et Jean-Paul Davévédo, 15 ans, se décident tout de même à sortir dans le but d’essayer la puissance de leur mobylette dans la montée de la colline Saint-Baudile, à quelques kilomètres seulement du village de Fabrègues, côte au bout de laquelle se dresse une chapelle, à proximité d’un point de vue remarquable sur tout le littoral.

Ils arrivent pratiquement au sommet de cette côte à fort pourcentage lorsqu’ils se rendent compte qu’une étrange lumière règne par là, et éclaire la chapelle en ruines. Abandonnant leur cyclomoteur, Fernand et Jean-Paul achèvent leur chemin à pied. Une centaine de mètres les séparent encore de la chapelle. Ils racontent la suite :

(…) Là, brusquement, nous découvrons la source lumineuse : un objet circulaire, d’une dizaine de mètres de diamètre, et d’une hauteur d’environ trois mètres cinquante (…) Il était posé sur trois pieds. On ne le voyait pas complètement car il était posé un peu en contrebas. L’objet avait la couleur de l’aluminium. On a entendu un léger ronronnement, comme celui d’un petit moteur électrique. Tout autour de la coupole, il y avait des feux clignotants, rouges et blancs. Alors que nous regardions, pas très rassurés, une porte s’est ouverte en son milieu, en coulissant sur la partie supérieure du dôme. Une échelle est apparue…Là, on a eu la pétoche !

Les deux protagonistes courent à leur cyclo, ne demandant pas leur reste, et évitent de faire du bruit. Ils redescendent à Fabrègues dans le but d’alerter du monde. L’objet les a suivis, éclairant fortement la route ! Au village, ils y rencontrent leurs copains, leurs parents, leurs amis. A la salle de jeux habituelle, on trouve Fernand blanc comme un linge. Devant l’extraordinaire récit, trois autres garçons décident de se rendre sur les lieux. Il s’agit de Jean Yunta, Jean Rodriguez, et Thierry Castel (tous les trois ont quinze ans). A peine arrivés sur les lieux, ils sont éblouis par une lumière intense. Jean Rodriguez raconte :

(…) En haut, près de la chapelle, nous n’avons pas vu de soucoupe, mais nous avons été éblouis par une grande lueur jaune qui nous a empêché de distinguer quoi que ce soit. Alors, nous aussi nous avons eu peur, et nous avons fait demi-tour en vitesse. Nous étions tellement nerveux que Jean Yunta est tombé, il a manqué un virage (…)

Jean Rodriguez poursuit le récit :

Arrivés au croisement de la route de Sète, on a crié à Fernand et à Jean-Paul qui remontaient : « Vite, fichez le camp ! » Et eux aussi ne se sont pas faits prier.

C’est alors qu’un troisième groupe de témoins va se former. Nous trouvons M. Rodriguez père, ainsi que M Azéma, accompagnés des deux principaux témoins. Il y a aussi M. Bas, ses deux fils, sa fille et son gendre. En tout, ce sont donc neuf personnes qui s’entassent à bord de deux voitures, et tout le monde monte au sommet ! Là, il voient tous un objet lumineux qui donne l’impression de vouloir atterrir à l’endroit indiqué par Fernand et Jean-Paul. Est-ce l’arrivée des autos qui modifie le plan de l’engin ? Toujours est-il qu’après quelques hésitations, ce dernier disparaît derrière la crête de la colline, en direction de Sète. On verra plus loin que d’autres témoins encore verront évoluer le phénomène à ce moment-là.

M. Rodriguez père, M. Azéma, Fernand et Jean-Paul se rendent alors sur le lieu de l’atterrissage, en direction duquel ils ont braqué les phares d’une auto : non seulement le sol y est encore chaud (une heure après la première observation des principaux témoins), mais ils découvrent alors quatre empreintes rectangulaires, d’environ 30 centimètres sur 40. (On notera que, comme pour le cas de Fourmies -Nord, 7/11/73-, les témoins ne voient que trois pieds, mais quatre marques sont découvertes sur le sol).

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce cas. D’où ils se trouvaient, les deux témoins n’auraient pas pu voir des pieds éventuels de l’engin… Jean-Paul est immature, très naïf, et Fernand, vif et intelligent, aurait pu l’influencer… Oui mais, c’est Fernand qui est arrivé au village blanc comme un linge, c’est lui qui a souffert pendant trois jours de violents maux de tête et de picotements aux yeux… Il a par ailleurs fait des cauchemars la nuit qui suivit et se réveillait en hurlant « vite, vite, sauvons-nous ! » ; Oui, mais Jean-Paul avait pris la position de l’autruche, et demandait : « et maintenant, qu’est-ce qu’il se passe ? » Et les autres témoins ? Et les traces ? Des traces, parlons-en.

Elles sont au nombre de quatre, rectangulaires, d’environ 30 cm sur 40 cm, et sont bien marquées sur le sol. Il y a un enfoncement de 3 cm environ, et deux trous rapprochés, d’une trentaine de cm. M. Carries, technicien au laboratoire océanographique de Sète, effectua à l’époque des prélèvements de terre, et eut l’idée de planter des lentilles dans ces échantillons, ainsi que dans un autre pot prélevé à dix mètres de l’atterrissage : ce second pot fut très fourni, alors que rien n’a poussé dans le premier ! Ces expériences de germination peuvent être comparées à celles de Delphos par exemple (2/11/71).

A noter que ce cas a partagé de nombreux ufologues, les uns étant persuadés qu’il s’agissait là d’un canular, les autres d’une véritable affaire non élucidée. Francis Attard, un journaliste du « Midi Libre » qui s’est longtemps intéressé aux mystères, a eu vent de cette histoire tout à fait fortuitement, une quinzaine de jours plus tard, ce qui a fait dire à certains qu’il y avait une possibilité de canular. Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, dans leur pavé « Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France », concluent : « Le cas de Fabrègues serait un canular monté par les deux jeunes témoins principaux. Mais aucune contre enquête n’est parvenue à notre connaissance »… Que dire, à l’inverse, des nombreuses anomalies constatées à cette période (coupures de courant, piscine vrillée, etc.) ? Que penser des expériences menées par Claude Carries sur les échantillons de terre prélevés ? Dans un article du « Midi Libre » retrouvé depuis, daté du 3 février 1974, il est dit, entre autre, que c’est bien un OVNI que les garçons de Fabrègues auraient observé ; et cette affirmation vient de Claude Poher, alors chef de section « fusées et sondes » au Centre National d’Etudes Spatiales de Toulouse (ceci avant que Poher ne prenne la tête du G.E.P.A.N. trois ans plus tard). Qui aura le courage de reprendre ce cas à zéro ?

OVNI_de_Fabr_gues_Ste_Baudile

L’O.V.N.I. de Fabrègues (document L.D.L.N.).

 

6 Décembre 1973, 22 h 00, entre Sète et Montpellier.

Au moment où l’O.V.N.I. disparaissait derrière la colline au sud de Fabrègues, de nombreux automobilistes purent observer les évolutions d'une boule lumineuse de couleur rouge, entre Sète et Montpellier…

 

Ce même jour, d’autres observations intéressantes sont à relever en France (Ile de Behuard, La Seyne, Toulon,…)

 

Décembre 1973, Fabrègues.

Et quelques jours après le cas survenu à la chapelle Saint-Baudile, d’autres témoins aperçurent à nouveau des lueurs étranges, toujours autour de la chapelle…

►Pour en savoir plus :

- Catalogue Véro-Ufo (groupement VERONICA), pages 26-27-28 ;

  • Figuet et Ruchon, Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pages 427 à 430 ;

  • Franck Edwards, Du nouveau sur les soucoupes volantes, pages 251-252 ;

  • Dossiers personnels ;

  • B. Bousquet, Mystères en pays d’Oc.

- Garreau et Lavier, Face aux extra-terrestres, pages 207 à 209 ;

- L’Inconnu n° 101, octobre 1984 ;

  • L.D.L.N. n° 265 ;

  • Le Midi Libre, 3/2/1974 

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Commentaires
B
bonjour,<br /> <br /> je suis le fils de mr et mme bas. Ils pourront vous raconter comment cela c'est réellement au sujet de cette apparition mystérieuse de la soucoupe volante au dessus de st baudile. cordialement
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F
Bonjour Thierry,<br /> <br /> <br /> <br /> Didier Charnay et moi-même avons contre-enquêté ce cas en décembre 1997. Nous avons rencontré les principaux témoins et nos conclusions ont été publiées dans Ufo Log n° 4 de juillet 1998. <br /> <br /> Le canular est avéré en ce qui concerne l'essentiel de la RR2 mais il reste à élucider le problème de la lueur, vue par plusieurs témoins.
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